Le comptage Wetlancr 2019 vient de s'achever. Dans le Gers, cette année encore, après le Canard colvert, c'est la Sarcelle d'hiver qui arrive en tête des effectifs recensés parmi les anatidés. Les autres espèces de canards de surface, Canard siffleur, pilet, chipeau, souchet, n'étaient présents que sur quelques lacs et en nombre réduits. Aucun canard plongeur n'a été contacté.
La Sarcelle d'hiver est donc une hivernante régulière sur nos plans d'eau gersois. Rien d'étonnant à cela car en hiver elle se satisfait de toutes sortes de milieux humides, des prairies inondées aux estuaires, en passant par les rives des cours d'eau et les lacs artificiels. Son régime alimentaire est alors surtout végétarien, composé de graines, d'herbes et de racines de plantes aquatiques.
Sa répartition hivernale au plan national est aussi très large, seules les zones montagneuses étant évitées. Quelques sites concentrent néanmoins l'essentiel des effectifs nationaux, comme la Camargue, mais aussi plus proche de chez nous, les marais d'Orx. On peut aussi citer le lac de Puydarieux dans les Hautes-Pyrénées ou le plan d'eau de Saint-Nicolas-de-la-Grave dans le Tarn-et-Garonne.
Dans le Gers, la présence de l'oiseau est surtout conditionnée par la quiétude du lieu. Pêche et promenade ne font pas forcement bon ménage avec un stationnement conséquent, surtout si le niveau de l'eau est faible et la surface réduite. Bien sûr la chasse ne favorise pas le stationnement. On recherchera donc de préférence l'espèce sur les plans d'eau en réserve de chasse (et de pêche) et peu fréquentés.
La Sarcelle d'hiver est donc une hivernante régulière sur nos plans d'eau gersois. Rien d'étonnant à cela car en hiver elle se satisfait de toutes sortes de milieux humides, des prairies inondées aux estuaires, en passant par les rives des cours d'eau et les lacs artificiels. Son régime alimentaire est alors surtout végétarien, composé de graines, d'herbes et de racines de plantes aquatiques.
Sa répartition hivernale au plan national est aussi très large, seules les zones montagneuses étant évitées. Quelques sites concentrent néanmoins l'essentiel des effectifs nationaux, comme la Camargue, mais aussi plus proche de chez nous, les marais d'Orx. On peut aussi citer le lac de Puydarieux dans les Hautes-Pyrénées ou le plan d'eau de Saint-Nicolas-de-la-Grave dans le Tarn-et-Garonne.
Dans le Gers, la présence de l'oiseau est surtout conditionnée par la quiétude du lieu. Pêche et promenade ne font pas forcement bon ménage avec un stationnement conséquent, surtout si le niveau de l'eau est faible et la surface réduite. Bien sûr la chasse ne favorise pas le stationnement. On recherchera donc de préférence l'espèce sur les plans d'eau en réserve de chasse (et de pêche) et peu fréquentés.
La Sarcelle d'hiver ne niche pas dans le Gers et seulement de façon très isolée en France. Elle n'est présente qu'en hivernage et lors des migrations. La consultation des reprises d'oiseaux bagués dans le Gers ou à proximité nous donne quelques indications sur l'origine des oiseaux fréquentant notre département : il s'agit principalement de la Grande-Bretagne et des Pays-Bas et pour les plus éloignés le Nord de la Scandinavie et la Suède.
En 2019, le record Wetland du Gers a été battu avec 450 Sarcelles d'hiver dénombrées (avec difficulté) au lac de Saint-Jean ! Mais à l'échelle de notre département où les stationnements sont modestes, ce nombre élevé signifie seulement que les oiseaux ont trouvé là un lieu propice assurant nourriture et quiétude. Ce dernier point se vérifie malheureusement de plus en plus rarement... !
Lors des belles journées ensoleillées de fin d'hiver, les couples se forment et les parades démarrent. Les mâles ont alors retrouvé leur belle livrée nuptiale et font entendre leur cri flûté et doux, avec des mouvements de têtes et des battements d'ailes. La plupart des dernières observations ont lieu en avril et puis elles reprennent au mois d'octobre. Néanmoins, notre centrale fournit quelques données au cours du printemps et de l'été : par exemple récemment le 22 juin 2014 au lac du Lizet ou le 9 juin 2018, deux oiseaux dans un champ inondé en bordure de Gimone à Tirent-Pontejac. Plus tard en juillet les premiers migrateurs peuvent faire escale sur nos plan d'eau gersois.
* Le comptage des oiseaux d'eau hivernants de la mi-janvier est un recensement des espèces présentes sur un réseau de zones humides organisées en « sites Wetlands u. Ce comptage est organisé par Wetlands International, une organisation à but non lucratif oeuvrant pour la conservation et la restauration des zones humides, et concerne cent quarante-trois pays répartis sur quatre continents via un réseau de plus de 150 000 bénévoles participant aux dénombrements. Ces données servent à produire des informations régulières sur les statuts, les tendances ainsi que sur la taille et la répartition des populations d'oiseaux d'eau. Les objectifs sont d'identifier des enjeux de conservation pour les oiseaux d'eau et de désigner les sites à protéger en priorité.
